Dons du sang en Isère : « Nous démarrons cette année un peu plus sereins »


25 janvier 2022

Les besoins de sang sont toujours aussi importants.

Après une fin d’année 2021 compliquée pour l’Etablissement Français du Sang, l’année 2022 semble mieux débuter avec des stocks un peu plus importants. Un point sur la situation avec le Dr Catherine Manzotti, responsable des prélèvements de l’Isère à l’EFS.

Quelle est la situation au niveau des stocks de dons aujourd’hui ?

Il y a eu période avec une baisse historique, à la fin de l’année 2021. Nous démarrons l’année 2022 un peu plus sereins, mais tout de même avec des stocks qui restent fragiles, pour plusieurs raisons. La première reste le Covid-19. Nous n’avons pas pu aller collecter sur des lieux qui sont très stratégiques pour nous, comme les facultés, les écoles ou encore les entreprises. A cela s’ajoute les pathologies hivernales. Mais en Auvergne-Rhône-Alpes, on a la chance d’avoir des donneurs réactifs, qui répondent bien à nos appels réguliers. On a des stocks qui nous permettent d’aider notre région bien évidemment, mais aussi d’autres comme la Provence-Alpes-Côte-d’Azur ou encore la Corse.

Concernant le Covid-19, quelles sont les consignes à suivre pour venir faire un don ?

Tout d’abord, les lieux de collectes sont absolument sûrs. Nous appliquons les consignes sanitaires depuis le début de la pandémie. Mais effectivement, il y a des contrindications par rapport au virus. La vaccination en n’est pas une. On peut venir juste avant ou après avoir fait son vaccin. En cas de contamination, on applique un délai de 28 jours à la date des premiers symptômes et de 14 jours pour les personnes positives, mais asymptomatiques. On fait cela par précaution, même si ce virus est respiratoire et qu’il n’y a pas de risque pour les dons.

Avec la levée des certaines restrictions et à l’approche du pic de la cinquième vague, êtes-vous plus optimiste ?

On espère que plus de personnes vont venir faire des dons effectivement. Dans tous les cas, à l’Etablissement Français du Sang, on va encore garder ces mesures sanitaires. Mais on est un peu plus optimiste pour la reprise de nos collectes dans les milieux d’enseignement et en facultés. On a la chance d’avoir pu continuer pendant toute la pandémie nos collectes en communes, avec l’aide des amicales des donneurs de sang qui ont été des partenaires fantastiques.

Petit à petit donc, on reprend une activité à peu près normale. Mais le stock reste fragile. Il faut vraiment continuer à se mobiliser. Je lance donc un appel aux donneurs. Les dons sont nécessaires toute l’année. Les malades en ont besoin, les programmes opératoires vont reprendre et donc les besoins sont toujours présents et aussi importants.

Par Baptiste Berthelin